Оценить:
 Рейтинг: 0

Фон-Визин

Жанр
Год написания книги
1848
<< 1 ... 12 13 14 15 16 17 18 19 20 ... 32 >>
На страницу:
16 из 32
Настройки чтения
Размер шрифта
Высота строк
Поля
Je vous suis bien obligе, monsieur, de m'avoir informе der la rеception de mes dеp?ches et de l'arrivеe de mes courriers. Ne soyеs pas en peine du № 55. Je M enfermе dans ma lettre particuli?re ? m-r le comte de Panin et il est assurеment entre ses mains.

Je vous envoyе cy-incluses deux lettres pour nos prisonniers Polonois. Ayеs la bontе de vous charger de les faire parvenir, apr?s en avoir demandе l'agrеment ? m-r de Panin, J'esp?re qu'il n'y trouvera pas ? redire, vu l'indiffеrence de leur contenu.

Ce n'est plus que par habitude que je vous prie de m'instruire de tout ce qui vous parviendra de curieux et d'intеressant; car votre exactitude et votre bonne volontе ? cet еgard ont jusqu'ici parfaitement rеpondu ? mon attente. J'esp?re que l'habitude que vous avеs de v?tre c?tе de m'entendre vous assurer de mon amitiе vous aura aussi convaincu ? quel point je suis,

monsieur,

votre tr?s humble et tr?s obеissant serviteur,

C. de Soldera.

A m-r Fon Viesin.

Varsovie, ce 13 (24) Juillet 1771.

Monsieur,

J'ai bien re?u, monsieur, votre lettre du 30 Juin, Je ne puis rien ajouter aux expressions, dont je me suis servi prеcеdemment, pour vous marquer ma reconnoissance de la peine que vous vous donnеs de m'еcrire. Continuеs, je vous prie, ? en agir de m?me et ? me donner des nouvelles sur tout ce qui se passe chez vous. J'esp?re, au moins je le dеsire du plus profond de mon ?me, que les inquiеtudes ou vous еtiеs par rapport ? Monseigneur sont terminеes par son rеtablissement. Vous pouvеs aisеment imaginer dans quelles mortelles angoisses je suis sur cet article et combien je souhait; impatiemment l'arrivеe des nouvelles plus satisfaisantes.

Eu attendant je ne puis pas vous cacher combien j'ai еtе affectе d'une expression, que m. de Panin a employе dans la lettre qu'il m'a еcrite. Je compte que vous riaurez aucun dеsagrеment sur toutes vos dеmarches, dit il. Je crois bien, monsieur, qu'il n'est pas juste que j'aye des dеsagrеmens: mais cela ne suffit pas. Quand on travaille comme un for?at, qu'on n'a de repos ni jour ni nuit, en un mot qu'on se sacrifie pour faire les choses au mieux, on mеrite de droit ? ne pas essuyer des dеsagrеmens. On est m?me autorisе ? exiger du moins de l'approbation. Vous conviendrеs que cela n'est gu?res trop, et qu'? moins de cela il n'y a pas d'indiffеrence et d'insensibilitе, qui tiennent.

J'attens la lettre, que vous m'avez annoncеe de votre part, comme un nouveau tеmoignage de votre amitiе. C'est avec toute la mienne que je suis,

monsieur,

votre tr?s humble et tr?s obеissant serviteur,

C. de Saldern.

Varsovie, ce 4 (16) Sept. 1772.

Quoique je ne sois ma?tre que de quelques peu de momens, je ne puis les mieux employer, mon cher ami, qu'? vous donner de mes nouvelles, en me rappellant ? v?tre souvenir. Que vous dirois-je des premiers regards que j'ai jette sur la Pologne? rien. Cela vaut mieux, car il faut en homme prudent suspendre mon jugement. Tout ce que je sais, est un ramas de contradictions, d'animositеs personelles sous le voile d'intеr?t d'еtat. Tels sont les hommes, plut ? Dieu que je n'eusse ? nеgocier en Pologne qu'avec des Polonois, je serois moins ? plaindre. Mais il faudra combattre des obstacles еtrangers ? mon objet. A bon entendeur salut, je vous en dirai davantage avec le temps.

La connoissance de votre ?me, mon cher Fon Viesin, ne me permet pas de douter un moment de la sincеritе de vos assurances d'amitiе et de leur effet. Je ne vous crois pas capable de duplicitе. Je rеpondrai ? ces sentimens par la reconnoissance la plus essentielle, soyеs persuadе de cette vеritе, et j'en chercherai les occasions. Ayеs la bontе de me donner quelques nouvelles du retour du cnmte, ainsi que des sentimens de м-г votre chef et le mien. Je l'aime comme mon p?re, je le respecte comme celui de la patrie, et j'esp?re de son honn?tetе, que je verrai bient?t les effets de ses promesses et bontеs.

Je suis dans un pals dangereux, o? le nom de la Russie est exеcration ? chaque pas que je fais, ? chaque projet que je forme pour adoucir je trouve des еpines et des obstacles. Je suis heureux de n'en point rencontrer dans les sentimens, avec les quels je suis tout ? vous,

Stackelberg.

A M-r de Fon Viesin.

Varsovie, ce Nov, 1772.

Monsieur,

Je ne puis que vous tеmoigner ma reconnoissance de la lettre, que vous m'avеs еcrite, mon cher ami, et vos sentimens fortifient les miens beaucoup plus, que je ne saurois vous le dire. L'amitiе est pour moi an besoin dont je ne saurais me passer, voila mon Coeur. Le grand monde et les affaires n'ont pas pu le corrompre. Si l'on me manque, ma consolation a еtе toujours daus lui. J'aime mieux ?tre la dupe que d'en faire.

Votre lettre m'a fait encor plaisir, indеpendamment des choses agrеables qu'elle contient pour moi. Tout est en r?gle, et voila le crеdit de l'homme honn?te et int?gre que nous aimons, aussi bien еtabli, que je l'ai espеrе. Soyеs lui toujours aussi sinc?rement attachе, que vous l'avеs еtе. Il le reconnoitra, ne lui rappelles jamais ma personne dans cette cohu? d'affaires sous les quelles on le fait succomber, parcequ'il n'y a que lui, qui ait une ame et une t?te; mais rappelles lui les affaires de ce pa?s ci, qui sont plus importantes, qu'elles ne paraissent L'Europe a les yeux sur elles, La Pologne nous a fait avoir une guerre. Nous avons un intеr?t (excеdant du concert) ? bien finir. L'arrangement dеfinitif pour la prise de possession n'est rien, mais il faut terminer le reste, auquel les deux autres ne s'intеressent que foiblement. Leur aviditе contentеe, ils s'en iront, et nous garderont encore le tripotage sur les bras. C'est ? l'еgard de ceci, et point pour la premi?re affaire, que j'ai besoin des instructions lumineuses et des conseils de mon digne et respectable chef. Comme vous avеs sa confiance, je vous charge de me marquer sеparеment ce que votre conversation nocturne avec lui fournit ? ce sujet.

Que vous dirois-je, mon cher Fon Viesin de moi? Je ne suis pas content. Ceci reste entre nous deux, et j'en recommande le secret ? v?tre amitiе. Si Ton ne sentoit pas soi m?me le petit mеrite qu'on a, d'autres le font, surtout le mеrite du coeur et du sentiment ? c?tе de tant d'autres qui en manquent.

Je vis avec Bibikow en fr?re. C'est l'ame la plus honn?te. Aussi mourrat-il de faim un jour comme moi. Je suis content de mes appointements. Il y a beaucoup d'ordre et de magnificence dans ma maison, et je ne mange rien du capital qui me reste.

Adieu, mon cher ami, ne montrеs ma lettre qu'? Marcoff, il y applaudira. Je suis tout ? vous sans compliment. St. (Stackelberg)

Qu'est ce que fait Saldern? Dans le moment on m'apporte on joli habit de veiour, et je vous renvois sous l'adresse du comte. Je vous prie de l'accepter comme un souvenir d'ami. Je vous en demanderai un en temps et Heu. Mes complimem ? Talisin, sa femme et Baratinskoy.

Varsovie, ce 9 (20) Fer. 1778.

Si par ma derni?re lettre, mon tr?s cher et digne ami, je vous ai conjurе de bien suivre l'affaire, qui me tient si fortement ? coeur, vous pensеs bien, qu'aujourd'hui que je vous informe du terme de la di?te dans deux mots, je renouvelle toutes mes instan ces, pour intеresser votre amitiе ? m'informer et ? me donner des bons conseils. Vous ?tes sur les lieux, vous connoissеs ? merveille cette machine, si compliquеe, ce thermom?tre enfin de la faveur. Donnеs moi votre avis, faut-il redoubler d'instances et de mesures, ou dois je m'en tenir ? celles, que j'ai prises: dites ? la premi?re occasion ? notre p?re commun, qu'il me fasse la gr?ce de vous avertir s'il y a quelque chose ? espеrer. Je me flatte qu'on fera pour le service et pour moi ce qui est juste. Vous ne sauriеs croire comme ces vains Polonois sont еtonnеs et peut ?tre humiliеs de recourir ? un homme qui leur paroit tout nud, car quiconque n'a pas le cordon bleu ici, Test. Ils ont bien petite idеe de mon crеdit ? ma cour; car il se trouve par hazard que tous les Russes qui sont ici ont des cordons exceptе moi. La philosophie a beau faire les plus beaux raisonmnnens sur cela, nous ne sommes pas ? Sparte. Dites ? mon cher p?re et ami, que le sucrеs du reprеsentant Russe en Pologne dеpend du crеdit qu'on lui suppose ? Pеtersbourg. Dites lui, qu'apr?s avoir mis toute ma confiance dans sa personne, je ne crois pas qu'il m'abondonne, pour le rrste de mes jours je serai content, s'il profite de cette occasion pour me faire du bien.

Vous voyеe, mon cher et digne ami, avec quelle confiance je vous charge de mon bien ?tre. 0 vous! qui avеs une ame susceptible d'amitiе, ne me flattеs et ne me consolеs point. Dites-moi la vеritе. C'est le langage, qui doit caractеriser notre mani?re d'?tre. J'attens par la premi?re poste de vos nouvelles et suis en embrassant tendrement mon cher Markoff, qui m'еcrira ? ce que j'esp?re,

mon cher et digne ami votre tr?s

humble et tr?s obеissant serviteur,

Le B. de Staekelberg.

Pourries vous dire un mot pour ce pauvre Kr?dener en rapellant s. e. de toutes les promesses et de feu mr. de Trautfetter grand-p?re de mon neveu.

? Mr. de Fon Viesin.

Ce 3 Iuin… an.

Sans plein pouvoir, sans traitе, sans instructions sur diffеrents points, je vous supplie, mon cher ami, de rappeller ? l'avenir un peu plus les affaires de Pologne au souvenir de n?tre chef et bienfaiteur commun. Je suis dans le plus grand embarras et cela d'autant plus, que Mr. de Rev… n'est pas mieux ? cheval que moi.

Comme vous ?tes ma seule consolation ? Pеtersbourg, mon cher #ami, je vous prie de me dire sinc?rement si ? la fin on ne veut pas se laisser еmouvoir en me donnant le caract?re de mes prеdеcesseurs? les affaires l'exigent indispensablement. Adieu, mon ami, conservеs moi des sentimens qui me sont chers et que je mеrite. Mille choses ? Baratinskoi et Talisin. Ce dernier ne m'a pas repondu ? ma solicitation d'avancement pour mes neveux. Je suis ton ? vous.

Stackelberg.

Ce 21 Nov… an.

Il est si difficile pour moi de faire partir un courrier sans le charger d'une lettre pour vous, mon digne et cher ami, qui puisse en me rappellant ? votre souvenir, servir en m?me temps d'intre-pr?te de la continuation des sentimens que je vous ai consacrеs. Je me porte bien mais je dess?che sur pied ? force d'attendre vos couriers. Si vous pouviеs contribuer ? les iaire expеdier un peu plus diligemment, je vous aurais une obligation des plus essentielles. D y a encore une gr?ce que je vous demande et que j'esp?re obtenir d'autant plus facilement que vous entrerеs certainement dans la justice de la chose, j'ai fait des intercessions tr?s vives en faveur de mess-rs Bulhakov et Kr?dener. Lorsqu'un gеnеral gagne des batailles on recompense les officiers qui se sont distinguеs, en vеritе j'ai gagnе une bataille politique. Mon digne ami, rappelles ? nfttre respectable bienfaiteur cette nеcessitе de recompenser des gens qui travaillent Adieu, je vous estime, je vous aime et je serai toujours avec des sentimens distinguеs,

Votre tr?s h-le et tr?s ob-t serv-r

Stackelberg.

La copie et la traduction des pleinpouvoirs pour S. E. Monsieur le Comte de Panin et M-r le Prince de Gallitzin, ne m'ayant point еtе encore envoyеs, je prends la libertе, Monsieur, de vous prier de me les faire parvenir bient?t s'il est possible, afin de pouvoir fermer la caisse qui contiendra les documens que j'enverrois ? ma Cour. Comme M-r le Grand Maitre ? toujours bien voulu dans de pareilles occasions, faire apposer son cachet sur de pareilles caisses, afin de les prеmunir contre les chicanes des douaniers, j'esp?re qu'il ne voudra pas me le refuser non plus en cette occasion et lorsqu'elle sera empaquetеe je Fenverrai monsieur, ? votre chancellerie. Je vous prie donc de faire pour cela les dispositions nеcessaires afin qu'au cas qu'elle y arrive dans votre absence, on sache au moins ce qu'il y aura ? faire

Solms.

Le 12 Sept 1772.

J'ai appris hier, qu'on avoit des nouvelles de M-r le Marеchal C-te de Romanzow de l'arrivеe du courrier qui est parti d'ici avec mon passeport pour Constantinople; c'est ? dire de son arrivеe au quartier gеnеral, de son dеpart pour l'armеe Turque et de la correspondance que S. E. le Marеchal a entretenue pour cela avec le B?cha de Rusczuig. Permettez donc, monsieur, que je prenne la libertе de vous prier de me faire savoir, avec la permission de S. E. M-r le Comte de Panin, les dates de tous ces еvеnements et de me communiquer la lettre que ce B?cha, ou le Grand Visir (car je ne sais lequel des deux) a еcrit pour cet effet au marеchal Romanzow, Je serois charmе de pouvoir l'envoyer au Roi de Prusse par le courrier que je Lui envois aujourd'hui.

Solms.

<< 1 ... 12 13 14 15 16 17 18 19 20 ... 32 >>
На страницу:
16 из 32