IR?NE. Donne-lui (faisant un signe de t?te en direction du banquier) ce maudit argent.
MICHEL. (Confus.) Quel argent ?
IR?NE. Celui que tu as gagnе. O? est-il ? Dans la mallette ?
MICHEL reste silencieux, l’air coupable. Frappеe par une intuition soudaine, IR?NE ouvre en un еclair la mallette. Elle est vide.
Qu’est-ce que ?a veut dire ? Tu n’as rien gagnе ?
MICHEL. Si, j’ai gagnе ! J’ai gagnе deux millions. Tu imagines, deux millions !
IR?NE. (Avec un soupir de soulagement.) Eh bien, alors, rends-les ? la banque.
MICHEL. Tu comprends, je les ai mis dans la mallette, j’ai appelе un taxi et je t’ai tеlеphonе. Et apr?s, je me suis dit : vu que ?a me rеussit autant aujourd’hui, je vais tout risquer. Pas seulement pour rembourser la dette, mais aussi pour assurer nos besoins matеriels.
JEANNE. Et tu as tout perdu ?
MICHEL. Non, pas tout.
JEANNE. (Soupirant de soulagement.) Dieu merci.
MICHEL. Pas tout, mais deux fois plus. (Il se tait.)
LE VICE-PRЕSIDENT. Et ? combien se monte la dette ?
MICHEL. (Confus.) ? quatre millions.
Tous sont assommеs. IR?NE s’assoit dans le fauteuil, sans aucune force. Le DOCTEUR boit un autre verre de cognac. LE VICE-PRЕSIDENT se prend la t?te ? deux mains.
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